PHOTO REPORTAGE | Rencontrez les braves travailleurs de la santé qui encouragent les parents à faire vacciner leurs enfants contre la polio à Mbandaka

17 December, 2020



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[http://newsletters.cod.afro.who.int/v2files/shard1/56945/39/ac8023a3eed3... RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO | 17 DÉCEMBRE 2020 | Mise à jour publiée le 17 DECEMBRE 2020 à 16:00

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PHOTO REPORTAGE | Rencontrez les braves travailleurs de la santé qui encouragent les parents à faire vacciner leurs enfants contre la polio à Mbandaka

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Mme Okako Bongongo est vaccinatrice au cours de la première phase de la campagne de vaccination contre la polio dérivée de la souche vaccinale dans la zone de santé de Mbandaka. OMS/Eugene Kabambi

(MBANDAKA, 17 DECEMBRE 2020). ‘‘Durant cette campagne de riposte contre la polio, nous rencontrons quelques résistances, mais avec l’appui de notre mobilisateur social, nous leur disons que notre province de l’Equateur a eu beaucoup de cas de cVDPV2 cette année 2020, et combien il était important d’éviter à tout prix qu’un autre enfant soit victime de cette maladie invalidante en acceptant les doses de vaccin,’’ indique Okako Bongongo.

Mme Bongongo est une vaccinatrice de 44 ans. Elle sillonne avec ses collègues la partie rurale située à la périphérie de Mbandaka pour dire aux parents que le vaccin VPOm2 utilisé lors de la campagne de masse lancée le 09 décembre 2020 est sûr et protège leurs enfants des paralysies que cause la poliomyélite. Elle rassure qu’une dizaine d’enfants dont les parents étaient réfractaires à leur vaccination ont finalement été récupérés et vaccinés, après leur consentement au Jour-3 de la campagne.

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M. Mpia Bokele, vaccinateur rencontré à Lolifa, à 12 kilomètres à l’est de Mbandaka, province de l'Equateur. OMS/Eugene Kabambi

Dans la localité riveraine de Lolifa, Okako Bongongo forme avec M. Mpia Bokele une équipe solide qui arrive sur place avant le lever du soleil pour faire du porte-à-porte pendant les 4 jours de la campagne. A 49 ans, l’infirmier Bokele se dit toujours heureux de parcourir la vaste oasis de verdure de Lolifa, bordée par la rivière Ruki où les petits commerçants viennent régulièrement vendre les poissons frais et les autres vivres.

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Des pirogues de pêche alignées au petit port de Lolifa servent généralement de transport des marchandises, essentiellement des poissons et des légumes. Mais elles ramènent aussi les propriétaires et leurs familles incluant les enfants dans les campements le long de la rivière Ruki, à la périphérie de Mbandaka. OMS/Eugene Kabambi

Le but pour Bokele et son équipe: tout faire pour administrer les doses de vaccin aux enfants dont les parents riverains sont en itinérance. "La grande préoccupation que nous avons par rapport à ces commerçants très mobiles, c’est parfois quand ils refusent le vaccin pour leurs enfants. A la fin de la journée, ils retournent avec leurs petits dans des pirogues pour regagner les campements de pêcheurs où ils résident. Mais, en gros, nous avons le devoir de les suivre là-bas pour ne pas rater un seul enfant", raconte le quadragénaire.

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Yolande Inombe, superviseure des trois axes pour la vaccination durant la campagne dans l'aire de santé de Bamanya à une dizaine de kilomètres de Mbandaka, province de l’Equateur. OMS/Eugene Kabambi

Pendant ce temps, Yolande Inombe quant à elle, supervise 3 axes pour la vaccination pendant la campagne de vaccination qui se déroule avec l’appui de l’OMS et d’autres partenaires, dans l'objectif de renforcer l’immunité des enfants de moins de 5 ans contre la polio. Son rôle, en tant que superviseure de proximité est de suivre les équipes sur le terrain et s’assurer qu’elles visitent les ménages, vaccinent les enfants et respectent les consignes.

Pour elle, ‘‘la seule chose qui m’intéresse lorsque je suis en supervision de la campagne de vaccination sur le terrain, c’est de m’assurer que les équipes de vaccination sur les 3 axes que je supervise, à savoir : Bamanya, Motema Pembe et Mama wa Elikya font leur travail conformément aux lignes directrices de cette campagne,’’ explique Inombe, 37 ans, mère d’une fillette d’une année et demi.

En tant que superviseure des axes, elle veille aussi à ce que les vaccinateurs se rendent dans tous les ménages, vérifient que les enfants sont vaccinés et marqués et s’assurent que les fiches de pointage quotidiennes sont correctement remplies par les équipes de vaccination. Elle aide également les vaccinateurs dans la gestion des cas de résistances communautaires qui ont été exacerbées par les rumeurs autour de la pandémie de la COVID-19 et la récente épidémie de la maladie à virus Ebola dans la province de l'Equateur.

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Vendredi 11 décembre dernier, Yolande et son équipe de vaccination ont rencontré dans l’aire de santé de Bamanya, plusieurs parents qui ne voulaient pas que leurs enfants soient vaccinés contre la poliomyélite, alors que sa province, l’Equateur, comptabilisait au 10 décembre 2020, au moins 37 cas confirmés de poliomyélite dérivés de la souche vaccinale (cVDPV2) sur un total de 72 pour l’ensemble de la République démocratique du Congo (RDC) depuis janvier 2020. ‘‘Face à cette résistance, nos efforts auprès des leaders traditionnels et religieux ont porté des fruits et nous avons une bonne nouvelle. Ce dimanche lors d’un culte dominical à Bamanya, les parents ont accepté que leurs enfants soient vaccinés, après l’insistance du prêtre à la fin du culte,’’ se réjouit Yolande. Ce succès ‘‘signifie beaucoup de choses pour moi parce que quand nous surmontons les cas de refus dans la communauté, et que nous voyons les parents finalement accepter de faire vacciner leurs enfants, ça fait la fierté de notre travail,’’ ajoute la jeune maman.

Elle rassure qu’une dizaine d’enfants dont les parents étaient réfractaires à leur vaccination ont finalement été récupérés et vaccinés, après leur consentement au troisième jour de la campagne.

Pour s'assurer de la bonne marche de la campagne de vaccination pendant ces quatre jours, les experts de l’OMS ont également été sur le terrain afin d’encourager les équipes de vaccination. Au total, la province de l'Equateur a aligné 1,766 équipes de vaccination dans les 18 zones de santé qu'elle compte pour bien mener à bien ces activités de vaccination supplémentaires.

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Ici, l’équipe de supervision de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dirigée par le Dr Mohamed Ousmane Coulibaly vérifie les fiches de pointage tenues par une équipe de vaccination du village de Bowangi, Aire de santé de Bamanya, dans la zone de santé de Mbandaka. OMS/Eugene Kabambi

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Un des superviseurs de l'OMS se dirige vers les vendeurs arrivés depuis le matin au petit port de Lolifa pour livrer leurs produits à partir des pirogues. L'épidémiologiste cherche à vérifier si leurs enfants ont reçu effectivement le vaccin contre la polio. OMS/ Eugene Kabambi

À l’autre bout de la ville de Mbandaka, dans sa partie ouest autour du petit marché de Basoko, quatre autres enfants qui avaient manqué à la vaccination ont été aussi récupérés et vaccinés. ‘‘On ne peut plus se contenter de passer seulement à domicile, mais on vient dans des endroits comme ce petit marché, car les mamans vendeuses y amènent leurs petits enfants du matin au soir,’’ note pour sa part Epete Moko, une vaccinatrice du quartier Basoko. Pour elle, "la stratégie vaccinale de faire une recherche active des enfants dans les petits marchés a toujours marché."

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L'équipe de la vaccination de l'aire de santé de Basoko, à la recherche active des enfants ayant manqué à la vaccination contre la polio, dans le petit marché local du même nom. OMS/Eugene Kabambi

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Le petit José, 2 ans, est un 4 enfants qui ont été récupérés et vaccinés par les vaccinateurs au petit marché de Basoko, à Mbandaka. OMS/Eugene Kabambi

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Une vue aérienne partielle de Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Equateur où la première phase de la campagne de vaccination contre la polio dérivée de la souche vaccinale a été lancée le mercredi 09 décembre 2020 par le gouverneur de la province, M. Boloko Bolumbu. OMS/Louis Ilunga.

NOTE POUR LES REDACTEURS. La nouvelle campagne d’envergure a été lancée le mercredi 09 décembre 2020 par les autorités de la République Démocratique du Congo, permettant aux deux provinces du Bloc 2 du nord du pays, à savoir l’Equateur et la Tshuapa de vacciner un total de 961,941 enfants de 0 à 59 mois contre le poliovirus dérivé de la souche vaccinale de type 2 (cVDPV2). Cette année 2020, la seule province de l’Equateur a rapporté 37 cas de cVDPV2 sur les 72 enregistrés par la RDC et entend vacciner ses 534, 829 enfants ciblés.

La même province a connu cette même année une épidémie de la maladie à virus Ebola (la 11ème pour la RDC), qui s’est terminée le 18 novembre dernier faisant 130 cas dont 55 décès, alors que la RDC comptabilise également, depuis mars 2020, plus de 15 089 cas de COVID-19 dont 365 mortels dans les 22 provinces touchées, incluant l’Equateur et la Tshuapa.

Avec un tel tableau, les équipes de vaccination et les superviseurs du ministère de la santé jouent un rôle clé pour atteindre chaque enfant afin de lui administrer le vaccin VPOm2, une priorité soutenue par l’Organisation mondiale de la Santé. Il est essentiel de rappeler que cette campagne a été également soutenue par d’autres partenaires de l’Initiative Mondiale d’Eradication de la Poliomyélite (IMEP) parmi lesquels la Fondation Bill & Melinda Gates, CDC, DFADT, DFID, Gavi, Rotary International, UNICEF etc.

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REPORTAGE PHOTO à Mbandaka, Eugene Kabambi, kabambie@who.int | Direct : +243 817 151 697

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Bureau de la Représentantion pour la République Démocratique du Congo, 42, Avenue des Cliniques, Gombe, Tél. : +47 241 39 027 - Email: kabambie@who.int

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